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Eternel Hiver
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Ce forum rpg propose un univers inspiré du Moyen-Age slave, sur fond de fantasy. Il peut contenir des scènes potentiellement choquantes, et il est donc réservé à un public adulte, âgé de 18 ans au minimum.
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Bonne visite sur les terres de l'Eternel Hiver.
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Informations sur la vie quotidienne
Ded Moroz
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Ded Moroz
Messages : 115
Date d'inscription : 05/04/2023
Jeu 13 Avr 2023 - 13:37
Informations sur la vie quotidienne

Les ethnies:
Deux ethnies cohabitent en Borea. 

Les Boréens, descendants des anciens colons venus de Slovarie, sont de type caucasien, bruns ou blonds selon les régions d'origine, mais jamais très mâts de peau, le soleil n'apparaissant pas beaucoup au fil de l'année.
Les Boréens ont pour capitale Lizitche, l'unique ville de pierre, tous les autres vivant dans des sitchs, des villages fortifiés sous l'autorité d'un boyard. Vivre seul, c'est mourir seul. La communauté est la clé de la survie en Borea, le froid et la neige ne pardonnant aucun écart ou comportement inconsidéré. Hors des sitchs, les bêtes et les créatures ne font qu'une bouchée des solitaires, quand ce ne sont pas les pillards qui s'en chargent.

Les Yarvots appartiennent à la peuplade autochtone de Borea, présente depuis des temps immémoriaux. Ils sont de type nord asiatique, et vivent dans des camps saisonniers de yourtes, se consacrant à l'élevage des rennes, à la chasse et à la pêche pour l'essentiel.
Certains occupent des grottes, et d'autres encore, plus guerriers, occupent des abris de bois enterrés, aux allures de forteresse souterraine, où ils passent l'hiver en vivant sur les réserves accumulées durant le bref été. Ils exploitent au mieux les ressources naturelles dont ils disposent, encore persuadés de pouvoir vivre en harmonie avec la nature, et fuyant les créatures, lesquelles hantent leur imaginaire et leurs superstitions.

La place des femmes:
Dans les premiers jours du Royaume de Borea, que ce soit chez les Boréens ou les Yarvots, les femmes n'avaient qu'un rôle social assez secondaire. Elles passaient de possession de leur père à possession de leur mari. Cette situation peut persister dans certaines zones, comme à Lizitche, ou dans certaines familles, plus traditionnelles. Mais à présent, avec l'obligation de survivre et de passer l'hiver, la nécessité a poussé les femmes à s'émanciper.
Si autrefois, voir une femme chasser, pêcher, ou se battre était tout bonnement inconcevable, aujourd'hui, elles sont une force de travail comme une autre, et si elles sont assez habiles pour tenir une arme et s'en servir, nul n'y verra à redire, dans la mesure où les raids et les guerres sont devenus monnaie courante, et qu'une femme sachant se défendre à moins de chance de finir captive ou tuée.
Les Yarvots, en revanche, sont un peu plus réticents sur ce point. Pour eux, la guerre est et doit rester une affaire d'homme, et une femme ne sera jamais considérée comme guerrière à proprement parler. En revanche, les femmes yarvots sont connues désormais pour leur redoutable habileté à l'arc, quand elles chassent, ou servent de support à leurs guerriers.

Même si elles ont tendance à être bien plus exposées qu'avant, les femmes représentent une richesse au même titre que la nourriture, les peaux, ou le bétail. La raison en est simple. Pour croître, une communauté a besoin de mères, et de bras pour travailler.
Pour cette raison, les lois de la guerre autorisent le rapt, la razzia, et la captivité des femmes provenant d'une communauté rivale ou ennemie. Dans certains milieux, elles apparaîtront ainsi comme un signe extérieur de richesse.

Les monnaies: 
Seuls les Boréens en usent, les Yarvots ne pratiquant que le troc. Pour eux, une peau, ou un quartier de viande vaudront toujours plus qu'une rondelle de métal, aussi doré soit-il.
Du côté des Boréens, même si le troc a aussi son importance, on n'ignore aucunement la valeur de la monnaie. La monnaie la plus courante est le grosz, que l'on peut retrouver jusque dans la poche d'un serf.  Avec cent grosz, on obtient la valeur d'un zloti, une monnaie d'argent. Le zloti est l'apanage des hommes libres, et des boyards.
Le salaire d'un serf est de 5 grosz journaliers. Deux grosz suffisent généralement à payer un repas. C'est pour cette raison que beaucoup, pour vivre mieux, courent le risque d'aller chasser ou pêcher hors des sitchs, quitte à devoir payer des taxes aux boyards sur le fruit de leurs efforts.

L'habitat:
Les Yarvots vivent pour la plupart à longueur d'année dans des yourtes, qu'ils déplacent avec leurs troupeaux, allant généralement l'été dans les plaines, avant de se replier une fois l'hiver venu dans les forêts. Certains camps forestiers hivernaux sont bâtis en cabanes de rondins, et parfois même retranchés solidement. Les Yarvots ne s'encombrent donc pas de superflu. Leur vie doit pouvoir tenir dans les traîneaux de la famille, et cela se borne souvent à des peaux, des armes, de la nourriture, et quelques objets de la vie courante.

A l'inverse, les Boréens sont pleinement sédentaires, vivant dans des sitchs. Ces villages de quelques dizaines de maisons de bois, aux toits de bois, les "isbas", sont le plus souvent protégés par une palissade assez sommaire, visant à empêcher les incursions de pillards, des bêtes ou des créatures. Laisser un espace ouvert sans défense est en effet relativement suicidaire.
Si les serfs vivent dans des isbas qui ne peuvent abriter qu'une seule pièce de vie, comprenant le couchage, une table, des bancs et des réserves, d'autres jouissent de demeures moins rustiques et plus confortables, élément qui dépend pour beaucoup du boyard local, et de sa bonne administration, ainsi que de son caractère.
Les hommes libres, souvent, ne seront pas beaucoup mieux lotis, les plus humbles ne devant compter que sur leur artisanat pour subsister. D'autres pourront afficher fièrement de belles et grandes isbas, mais tout se paye. Quitte à exciter la convoitise et la haine de ses voisins.
Pour les boyards, il est d'usage d'habiter la plus belle demeure d'une sitch, et c'est souvent une maison forte, devant servir d'ultime point de repli et de défense aux habitants de la sitch en cas d'incursion ennemie. Construire un fort est absolument hors d'atteinte, cela nécessitant bien trop de travailleurs, de temps et d'efforts durant les courts mois d'été où le travail est bien plus requis aux champs.

L'organisation politique:
Chez les Yarvots, il n'y a pas d'entité étatique à proprement parler. Chaque communauté a son chef, souvent un ancien, ou un guerrier respecté. Jamais une femme. 
En situation de crise, les chefs peuvent se réunir pour tenir conseil, comme pour lancer une migration vers de nouvelles terres, ou déclarer une guerre. Les guerres tribales entre Yarvots ne sont pas rares, et elles ont souvent pour toile de fond des cycles sans fin de vengeance, des vols de bétail,des rapts de femmes, ou l'accaparement de terrains de chasse.

A l'inverse, les Boréens ont une structure étatique forte. Le Tsar règne en autocrate depuis son palais de Lizitche, entouré de princes, de son gouvernement et de ses commandants, les atamans, capables de mobiliser des bataillons de cavaliers pour fondre au loin sur une cible désignée.
Hors de la capitale, la population vit sous la coupe des boyards, des nobles locaux, qui sont pour certains issus d'anciennes familles nobles slovariennes, ce qui peut se voir encore un tout petit peu dans l'Ouest, ou bien simplement issus  de la population civile, s'étant simplement signalés en sortant du rang par leur esprit d'initiative lors de la colonisation. Ils sont devenus maîtres d'une communauté en ayant simplement l'étoffe d'un chef. La fonction est héréditaire, et la primogéniture mâle est la norme en matière de succession. En revanche, rien n'empêche à une femme de tenir ce rang, soit parce qu'elle est seule héritière, soit parce que son époux n'est plus là. Cependant, une femme aura de plus grands défis à relever, à commencer par la défiance des religieux, d'héritiers frustrés, ou de voisins avides prêts à fondre sur une sitch dirigée par une femme.

Les classes sociales:
Chez les Yarvots, tout homme est considéré comme un homme libre, ce qui vaut aussi à présent pour les femmes, bien que cela ne soit pas partout la règle. Des clans et des tribus peuvent se montrer encore très rétrogrades sur la place de la femme.
Les anciens font toujours l'objet d'une grande déférence et d'un profond respect, et chacun attache une importance toute particulière au récit de son lignage, un yarvot se montrant toujours extrêmement fier de pouvoir parler de ses plus lointains aïeux et de leurs hauts faits.

Du côté boréen, la société se divise en trois catégories, avec à son sommet la noblesse, qu'elle soit princière ou locale comme les boyards. A la base, se trouve l'immense majorité de la population, réduite en servage, et placée sous l'autorité directe des boyards. Selon les régions et les traditions locales, un serf peut être un simple travailleur, relativement indépendant, ou la réelle propriété du boyard, ce qui dépend également des familles. Certaines familles de serfs auront ainsi un statut relativement émancipé, quand d'autres seront dans une posture similaire à l'esclavage.
Entre ces deux extrêmes, se trouve une mince partie de la population, le plus souvent originaire ou native de Lizitche, faite d'hommes libres. Généralement, ce sont eux qui fournissent les rangs des artisans, des soldats, des marchands, ainsi que du clergé de l'Ecclesia. 

Instruction, et illettrisme:
Les Yarvots ne connaissent pas l'écrit. Ils ont bien évidemment des symboles compréhensibles de tous, que l'on peut trouver gravés, tissés, ou peints, mais toute leur tradition est orale.

Les Boréens, dans leur immense majorité, sont illettrés, le petit peuple n'ayant aucune base d'instruction. Seuls les nobles, les prêtres de l'Ecclesia, et quelques marchands ont accès à l'écrit. 

Pour les deux cultures, le meilleur moyen de transmettre un message reste encore d'envoyer un coursier de sitch en sitch, qui délivrera oralement le message. Le plus souvent, c'est un marchand ambulant ou un colporteur qui remplit cet office. Les boyards peuvent envoyer des plis par ce même moyen, ou envoyer un oiseau. En Borea, c'est le corbeau le plus adapté. Nourri par les plus fortunés, il connait sa route et va de volière en volière réclamer sa pitance. 

Le papier n'existe pas. Tout est transcrit sur parchemin. Un livre est un objet rarissime, et il sera le plus souvent religieux, en plus d'être extrêmement coûteux. 

La justice: 
Pour les Yarvots, elle est toujours expéditive, directe, et rapide. Leur code d'honneur exige toujours une vengeance prompte. Ce qui ne pose aucun problème tant que cela s'exerce sur des étrangers à la tribu ou au clan. Il sera même d'usage d'aider à se faire vengeance, ce qui généralement exige d'occire le fautif, purement et simplement. 
En revanche, lorsque un crime est rapporté entre membres d'un même camp, le fautif est alors amené devant les anciens, qui décident si la faute est établie une réparation en nature si elle est possible, ou le bannissement si la faute est grave. S'il y a eu crime de sang, le coupable sera alors mis à mort par un membre de sa propre famille, sous les yeux de toute la communauté, généralement en étant égorgé.
Fuir pour se soustraire à un jugement ou à une peine équivaut alors à se couper de tout le peuple yarvot, qui rejettera systématiquement la personne, la considérant comme morte, impure, et portant malheur. Où qu'il aille, le fuyard sera vu comme un paria inapprochable.

Dans le Royaume de Borea, la justice s'exerce à deux niveaux.
Au niveau local, la justice est régie par les traditions et la coutume, chaque communauté villageoise ayant son lot de règles, qu'elles soient tacites, orales, ou écrites. Un serf qui commet une faute sera châtié selon la coutume par son boyard. Il n'y a pas de peine de prison. Le jugement est toujours très rapide, car basé sur la preuve, la dénonciation, ou le flagrant-délit. En cas de doute, s'il y a enquête, la torture peut être pratiquée, là encore avec bien des particularismes locaux, pour arracher des aveux à un suspect.
Une fois la culpabilité établie, le boyard peut alors prononcer une peine d'amende en nature, un châtiment corporel en coups de fouet, ou une autre peine allant jusqu'à la mutilation.
S'il s'agit d'un crime de sang, le boyard n'est pas compétent. Il doit alors se tourner vers la justice du tsar, et le coupable sera envoyé à Lizitche ou auprès d'un ataman, qui exécutera une peine de mort par pendaison après enquête.
Si un serf a à se plaindre de son boyard, il doit aller trouver l'ataman le plus proche, lequel mènera une enquête, et pourra traduire le boyard devant la justice royale. La conséquence peut être une destitution, la mise en statut de servage, ou la mort dans les cas les plus graves.
Un homme libre ne pourra pas être jugé par un boyard, les deux étant des hommes libres. Il faudra en cas de différent passer par la justice du tsar, qui s'exercera dans toute sa redoutable rigueur et sévérité.
En cas de litige entre homme libre et un serf, l'affaire sera portée devant le boyard du serf en question. Il pourra donc le punir, ou à l'inverse exercer sa défense selon les cas. Si l'homme libre est l'accusé, le boyard transmettra l'affaire à un ataman.

Pour la justice boréenne, la parole d'un yarvot ne vaudra jamais rien. C'est un étranger, qui s'il est coupable de quelque chose, pourra être abattu sommairement par le boyard ou ses hommes. S'il témoigne, sa parole vaudra moins que celle d'un serf.
Côté yarvot, un boréen coupable d'un délit ou d'un crime sera également trucidé sans autre forme de procès, suivant la loi de la vengeance.

La guerre:
Que ce soit durant un court été ou pendant l'hiver, toute occasion est bonne pour mener un raid ou une razzia contre une communauté "étrangère", l'étranger désignant à peu près toute personne n'appartenant pas à une même sitch, ou à un même camp. Le contrôle des ressources est une question de vie ou de mort, qu'il s'agisse de nourriture, de bétail, d'un gisement naturel, ou simplement de bois de chauffage.
Les boyards peuvent donc s'affronter pour tout un tas de bonnes raisons, ou par simple inimitié personnelle. Contrôler du territoire et des serfs est synonyme de puissance, et de survie assurée.
Généralement, le pouvoir royal reste impartial, laissant faire aussi longtemps qu'il n'est pas directement impliqué, ni menacé. Il en a découlé une véritable loi de la guerre, établie en 5 points:

1- en cas d'attaque, tout sanctuaire et les religieux doivent être préservés, sous peine d'envoi d'une troupe royale pour châtier les fautifs.
En revanche, des serfs qui s'y seraient refugiés peuvent en être arrachés.
2- on ne tue jamais une femme désarmée. En revanche, rien n'empêche de la réduire au servage, ou de la garder captive.
3- celui qui se désarme et se rend en invoquant le nom du Sauveur ou des dieux de Slovarie ne peut être tué. Il peut être amené en captivité, rançonné, mais aucunement abattu ou exécuté après la bataille.
4- en cas de siège, si les assaillants l'emportent, la sitch pourra être mise à sac pendant deux jours et deux nuits. Après quoi, elle passera sous l'autorité du vainqueur, pourra être détruite, ou ses habitants déportés vers une autre sitch. 
Si une sitch est prise, tous ses habitants appartiendront désormais au boyard victorieux. Le vaincu pourra racheter sa liberté, mais pas celle de ses serfs, et il devra partir en simple homme libre, déchu de sa noblesse.
5- les hommes libres, leurs épouses et leurs enfants ne doivent pâtir d'aucune violence s'ils n'ont pas d'arme à la main, et font connaître leur condition à l'adversaire, l'usage étant de peindre sur sa porte un X, ou de l'y graver au couteau. La demeure doit alors être épargnée de toute violence, mais pas du pillage, et ses occupants ne devront pas s'y opposer. Si un serf vient à s'y cacher pour être épargné, il devient alors la possession de l'homme libre qui l'aura protégé. Si l'homme libre s'y oppose, le serf doit s'en aller, ou pourra être mis à mort par tout moyen.
Si l'homme libre a pris les armes, ces règles ne s'appliquent plus, et le droit de la mise à sac s'exerce alors pleinement.

Les religions:
Trois religions cohabitent en Borea.

La première est celle défendue par l'Ecclesia Boréenne, dont les popes sont les garants. Le Patriarche de Lizitche la dirige en tant que représentant du Sauveur sur terre. Il n'y a aucune forme de clergé autre que le Patriarche, et les popes. Le culte se déroule à Lizitche dans la Basilique du Sauveur, seul sanctuaire bâti en pierre, quand partout ailleurs, les popes officient dans des églises de bois, parfois très modestes. Les popes peuvent se marier, et avoir des enfants. Leur foi est basée sur les prophéties du premier patriarche, Athanase, qui prédit en son temps que bientôt, un Sauveur descendrait du ciel pour arracher les croyants de ce monde et les mener en paradis. L'idée d'une vie après la mort est la clé de voûte de cette religion, et pour y parvenir, les fidèles doivent prier trois fois par jour, jeûner et se rendre à l'office au minimum une fois par semaine.
La pureté de l'âme est au centre des préoccupations, et il faut éviter tout péché susceptible de la corrompre. Boire, forniquer, jouer, suffisent généralement à devoir expier. La gloutonnerie est également répréhensible, ainsi que la paresse. Chacun doit tenir sa place. Un serf doit être un bon serf, travailleur, dur au mal, et obéissant, et le boyard doit se montrer juste, charitable, et détaché des passions terrestres pour pouvoir élever son âme.
En cas de faute, il est d'usage de se confesser, et de recevoir une pénitence pour s'absoudre de ses fautes.

Vient ensuite la religion ancestrale de Slovarie, et ses nombreux dieux.
Au sommet de ce panthéon, l'on trouve Rad, le père des dieux, également père de tout, représenté sous forme de faucon. Il ne se mêle plus des affaires de ce monde, surveillant seulement les dieux, raison pour laquelle il ne reçoit ni prière, ni offrande. Vient ensuite Pyrun, le dieu de la foudre et des guerriers, que l'on invoque dans les serments et les traités. Swarg est lui le dieu du feu, et il fertilise les champs par le feu du soleil. C'est aussi un artisan céleste, représenté comme un serpent cracheur de feu. Weiha est de son côté le dieu de la guerre, du bétail et de la richesse, qui protège les marchands, les chasseurs et les agriculteurs, mais aussi de la première et ancienne lune, et il est représenté en ours. Dabog est le dieu du soleil et des moissons, et c'est lui qui à bord de son charriot parcourt le ciel en transportant l'astre, devenant un vieil homme à la tombée de la nuit. Zywnia est la déesse de toute nourriture, celle qui nourrit les hommes. Jarila était le dieu des moissons, du printemps et de la fertilité. Il se trouvait marié à Morna, la déesse de l'hiver, de la mort, et de la sorcellerie. Leur union apporta la fertilité à la terre, mais Jarila se montra infidèle et fut tué par les siens. Cela transforma Morna en une sorcière froide et cruelle. Mais chaque année, il revient à la vie durant les mois d'été, répétant le cycle. Sieba est la déesse de la vie, et de l'amour, représentée sous forme d'une superbe jeune-femme aux longs cheveux. Saria est elle la déesse de la beauté.  D'autres dieux les accompagnent.
Les sanctuaires se trouvent souvent en pleine nature, rarement dans une sitch-même. Les boyards ont en effet quelques soucis à assumer auprès du tsar et de l'Ecclesia qu'ils tolèrent la présence de païens sur leurs terres. Il n'y a que très peu de prêtres dans cette religion, et les adeptes se livrent à des offrandes sur les autels.

Pour autant, nombre de Boréens sont dans une situation où ils ont reçu le baptême de l'Ecclesia, mais continuent, plus ou moins secrètement, à vénérer les dieux anciens. La situation est largement connue, jusqu'à la cour du tsar, qui faute de pouvoir y faire quelque chose, se contente de fermer les yeux, au grand dam du patriarche de Lizitche, et des popes en général.

La dernière religion est celle des Yarvots, connue sous le nom de Tiangrisme. Ces derniers prient quantité d'esprits de la nature, de démons, et se livrent à des sacrifices pour les satisfaire et les apaiser. Seul le grand loup céleste, Tiangri, domine les innombrables croyances locales propres à chaque tribu. Les shamans sont les officiants des sacrifices, se livrant parfois à des transes divinatoires, ou lisant les présages de multiples façons, comme en brûlant les os des bêtes. Il n'y a pas vraiment de culte organisé cependant, ni de grande cérémonie. 
Le seul culte pratiqué avec assiduité est le culte des ancêtres, et chaque famille offre régulièrement boisson et nourriture pour satisfaire les défunts. 

Le mariage:
Le mariage est généralement célébré par un pope dans la culture boréenne, ou un prêtre des dieux anciens. Bien souvent, en ce qui concerne les serfs, l'union est soit une union d'amour, soit un mariage arrangé par les familles, qui scelle un rapprochement. La mariée peut aussi avoir été achetée à son père, littéralement, contre du bétail, ou des biens. 
Plus l'on monte dans les classes aisées, et plus le mariage d'amour devient rare, chaque union visant à asseoir un peu plus son autorité ou sa richesse. 

Il en va de même chez les Yarvots, où la coutume est de payer le prix de la femme à sa famille. Le problème peut vite devenir épineux devant une famille puissante et un prétendant plus humble. C'est pourquoi il n'est pas rare de recourir à un enlèvement, au risque de déclencher un nouveau cycle de vengeance. 

La magie: 
Jusqu'à l'apparition de la deuxième lune, elle n'existait pas, et nul avant cela n'avait souvenir qu'elle ait un jour réellement existé pour les Boréens. Même chez les Yarvots, s'il y avait bien des shamans qui pratiquaient quelques rituels de sorcellerie et de divination, rien ne se rapprochait de près ou de loin à une magie aux effets bien palpables et visibles.
Cela changea avec l'apparition des créatures qui se mirent à infester les régions voisines de celles des hommes. Certaines, comme les sorcières ou les Domovoys, eurent commerce avec les mortels, et certains apprirent quelques sorts aux humains, ou leur confièrent des objets ensorcelés. 
Une arme ordinaire peut ainsi s'embraser et fendre la roche, ou une peau prendre une dureté supérieure à l'acier. Mais aucun humain ne connait un tel savoir sans avoir eu à l'apprendre. 

(en clair, la magie existe, mais il n'y aura pas de personnage spécialisé en magie capable de déchaîner des sorts. Des pouvoirs seront possiblement remis en récompense de rp, ou d'animations)

Les bêtes:
La faune vivant en Borea est assez classique dans sa grande majorité. Si l'on trouve toute sorte de bétail, ovin, caprin, bovin ou toute sorte de volailles, ainsi que des chevaux, les hommes n'ont pour animal de compagnie que des chiens et des chats, voir quelques oiseaux d'ornement chez les plus riches. La nourriture est en effet précieuse, et un animal doit avoir une utilité pour justifier de son existence dans une maison.
Dans la nature, on peut trouver des oiseaux comme le merle, le moineau, la pie, le geai, des hiboux, des chouettes, et bien d'autres encore, jusqu'aux plus imposants comme l'aigle et le vautour.
Le gibier est assez disparate, allant du lapin et du lièvre, en passant par le sanglier jusqu'au renne. Si l'on connait le cerf, la biche et le chevreuil, ce n'est que dans les souvenirs de l'ancienne Slovarie, ces animaux n'étant pas présents en Borea. 
Pour les prédateurs, l'on voit parfois d'imposantes hordes de loups battre la campagne à la recherche de proie. Il faut aussi compter sur les ours, bruns au Sud, et polaires au Nord. Le lynx des neiges est lui aussi présent, mais rien ne surpasse en terme de dangerosité le tigre des neiges. 
Le serpent, lui, a disparu, le climat étant devenu bien trop froid. 

La nourriture:
Du fait des longs mois durant lesquels la neige recouvre toute la contrée, se procurer de la nourriture est à la fois difficile, et le plus grand enjeu de survie. Les quelques mois d'été sont donc consacrés à amasser de quoi passer l'hiver. 
Les céréales sont donc au centre des préoccupations, avec le blé, l'orge, le seigle, l'avoine, le millet et du riz dans les zones de marais uniquement. 
Côté légumes, on trouvera le chou, la carotte, le navet, la betterave, les fèves, le pois chiche, le petit pois, les salades, les lentilles, la moutarde, les courges, l'artichaut, l'asperge, l'aubergine, l'épinard, le radis, le chou-fleur, le concombre, la courgette, l'oignon, l'ail ou encore le poireau. Les légumes du soleil, comme la tomate, le haricot ou la pastèque ne poussent pas en Borea.
S'agissant des fruits, hormis les baies sauvages, les fruits sont une richesse largement introuvable, le climat froid ayant tué depuis longtemps les arbres fruitiers. 
Pour le reste, il faut se rabattre sur la viande des animaux que l'on élève, que l'on chasse, ou que l'on pêche.

Voyager:
En été, il est possible de se déplacer à pied ou à cheval, étant bien entendu que traverser un territoire sauvage peut rapidement s'avérer très dangereux, voir fatal. 
L'hiver, le cheval reste un moyen de locomotion possible, mais beaucoup lui préfèrent le traîneau, qu'il soit traîné par des rennes ou des chiens.
Parcourir à pied des distances en pleine neige est en revanche tout à fait exclu, l'épaisseur de neige et le froid rendant la tâche démesurément éprouvante. 

A la belle saison, un cavalier peut parcourir 50 km en une journée s'il a des relais pour changer de monture régulièrement. Un piéton lui, marchera au mieux 20 à 25 km par jour s'il est en bonne condition physique.
En hiver, un traîneau, qu'il soit tiré par des chiens, des rennes ou des chevaux, ne pourra couvrir que 25 km par jour. Un marcheur, équipé pour affronter le froid et la neige, ne parcourra plus que 10 km par jour. 

S'agissant du voyage en mer, il est quasiment impossible sur de longues distances, et à peine possible depuis les îles sous contrôle boréen, pourtant séparées du reste du pays par de simples bras de mer. Les récifs, la banquise et les icebergs exigent une haute maîtrise de la navigation et une très bonne connaissance de ces zones.
Ded Moroz
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